Les Léopards de la République démocratique du Congo sont écartés de la course à la qualification pour les Can et Mondial 2010. Battue 1-2 par le Malawi le samedi 11 octobre 2008 à Blantyre, la Rdc a laissé passer sa dernière chance de qualification pour le 3ème tour éliminatoire Can/Mondial 2010.

Ayant bien entamé le match, les fauves de la Rdc n'auront été présents sur le terrain que pendant moins d'une demi-heure. Présence qui a valu, logiquement, le but du capitaine Trésor Lualua. Ensuite, les malawites se rendaient maîtres du terrain. Ils étaient sur pratiquement tous le ballons et gagnaient tous les duels, multpliaient les actions offensives mais sans les concrétiser. Arrivait ainsi la mi-temps : 0-1 en faveur de la Rdc.

La seconde période débutait avec le même rythme. Les Flammes jouaient, les Léopards subissaient. Ces derniers, apparemment fatigués, épuisés, arrivaient à peine à se regrouper pour contenir les assauts malawites. Mais ça n'a pas duré longtemps, car les le Congo encaissait un but quelques minutes plus tard et s'était déjà l'égalisation, un but partout.

Ensuite, c'est le même scénario. Toujours à l'assaut, le Malawi a su géré sa domination et profitant de la passivité de la défense congolaise, il inscrivait son second but, synonyme d'une victoire et donc de la qualification pour le tour suivant des éliminatoires jumelées Can/Mondial 2010 puisque le score en est resté là jusqu'au coup de sifflet final : 2-1 en faveur de l'équipe visitée.

Les carottes sont ainsi cuittes pour le 11 national congolais qui devra attendre trois ans pour espérer participer à la compétition continentale, si et seulement si, aujourd'hui déjà, on se met à l'ouvrage de tout coeur, sans désordre et improvisation qui caractérisent actuellement notre football en particulier, notre sport et même tous les domaines publics de notre pays en général.

Et oui, la désorganisation, il y en a eu. Les Léopards n'ont quitté Kinshasa que la veille du match et ont passé plus de quatre heures à l'aéroport de Blantyre avant de rejoindre l'hôtel où ils ont été logés. C'est ainsi que la fatigue a fini par atteindre les poulains de Patrice Neveu et le pays en paie les frais.

L'heure n'est peut-être pas à la culpabilisation de qui que ce soit, mais nous demanderons seulement un peu plus de sérieux, non seulement concernant le sport, mais dans tous les autres domaines de la vie quotidienne des Congolais, car notre football en dépend d'une manière ou d'une autre.

Nous espéront que la leçon est retenue et que les erreurs du passé ne seront plus commises dans l'avenir.

A bon entendeur, salut!!!

Diego